Bibliographie
Cette bibliographie a pour objectif de référencer les sources scientifiques et cliniques ayant inspiré le contenu de ce site, sans se substituer à une revue médicale systématique.
Vous trouverez ici un aperçu de quelques études scientifiques issues d’un corpus de recherches bien plus vaste, qui soutiennent l’approche neuroplastique et ses bénéfices dans la gestion de la douleur chronique.
Étude randomisée : "Effet de la thérapie de reprogrammation de la douleur comparée à un placebo et aux soins habituels pour les patients souffrant de douleurs lombaires chroniques"
Cette étude s'est penchée sur une question essentielle : Un traitement psychologique, basé sur la reconsidération des douleurs chroniques comme étant le résultat de processus inoffensifs du système nerveux central, peut-il offrir un soulagement durable ?
Conclusion :
Les résultats montrent qu’une approche psychologique, centrée sur le changement des croyances des patients quant à l'origine et la dangerosité de leur douleur, peut effectivement apporter un soulagement significatif et durable aux personnes souffrant de douleurs lombaires chroniques.
En se basant sur la littérature scientifique des 20 années précédant sa parution, cette étude remet en question le modèle postural-structural-biomécanique (PSB) souvent utilisé en thérapies manuelles et physiques pour expliquer les douleurs musculo-squelettiques, notamment les lombalgies.
Conclusion :
L’étude conclut que :
Les asymétries corporelles ou les "imperfections" de posture sont normales et ne constituent pas des pathologies.
Le corps est capable de tolérer ces variations sans que cela n’affecte son fonctionnement ou n'entraîne des douleurs.
Il n'y a pas de lien direct entre ces "défauts" mécaniques et des douleurs comme les lombalgies.
Essayer de "corriger" toutes ces anomalies n'a pas d'intérêt clinique et ne changera probablement pas l'évolution du problème.
Ces conclusions ne concernent pas uniquement le bas du dos, mais aussi d'autres douleurs, comme celles au niveau du cou.
En résumé, cette étude invite à repenser les approches thérapeutiques plutôt que de chercher à corriger des "défauts" corporels supposés.
L'étude "Gravité des symptômes et signes en relation avec les résultats de l'imagerie par résonance magnétique chez les patients atteints de sciatique" a examiné a examiné la corrélation entre les symptômes de la sciatique et les résultats de l'imagerie par résonance magnétique (IRM). Les chercheurs ont constaté que l'intensité des symptômes ne correspondait pas toujours aux anomalies détectées par l'IRM. En d'autres termes, certains patients présentaient des douleurs sévères sans anomalies significatives à l'IRM, tandis que d'autres avec des anomalies notables ne ressentaient que peu ou pas de douleur.
Conclusion :
Il y a une absence de corrélation entre les symptômes et le degré de déplacement discal, d’inflammation de la racine nerveuse ou de compression nerveuse chez 160 patients atteints de sciatique unilatérale.
En 1989, 67 individus asymptomatiques, sans antécédents de douleurs lombaires, ont passé une IRM de la colonne lombaire. Parmi eux, 31 % présentaient des anomalies détectables, telles que des problèmes de disques ou du canal rachidien.Conclusion :
Il y a une absence de corrélation entre les symptômes et le degré de déplacement discal, d’inflammation de la racine nerveuse ou de compression nerveuse chez 160 patients atteints de sciatique unilatérale.
L'étude a suivi ces individus sur une période de 7 ans pour voir si les anomalies observées prédisaient l’apparition de douleurs lombaires. Sur les 50 participants ayant répondu au questionnaire de suivi :
29 (58 %) n'ont pas développé de douleurs lombaires.
21 (42 %) ont signalé des douleurs lombaires.
Les résultats des IRM initiales des 21 sujets ayant développé des douleurs lombaires étaient variés :
12 avaient des IRM normales.
5 présentaient une hernie discale.
3 avaient une sténose spinale.
1 montrait une dégénérescence modérée des disques.
Parmi les 8 individus ayant développé des douleurs irradiantes dans les jambes, 4 avaient des IRM normales en 1989, et les autres présentaient diverses anomalies, telles que sténose spinale ou protrusion/extrusion discale.
Conclusion :
Les résultats des IRM de 1989 n'étaient pas prédictifs de l’apparition ou de la durée des douleurs lombaires. Même les individus avec les douleurs les plus persistantes ne présentaient pas les anomalies anatomiques les plus marquées. Ces résultats soulignent l’absence de corrélation entre des anomalies détectées à l’IRM et l’apparation de douleurs lombaires.
L'étude "Imagerie par résonance magnétique de la colonne lombaire chez des personnes sans douleur dorsale" a examiné des IRM lombaires de 98 individus asymptomatiques. Les résultats ont révélé que 52 % des participants présentaient une ou plusieurs hernies discales, et 27 % montraient des protrusions discales.
Conclusion :
Ces découvertes suggèrent que des anomalies structurelles, telles que des hernies discales, peuvent être présentes sans provoquer de douleur. Ainsi, la présence de telles anomalies à l'IRM ne doit pas être interprétée comme la cause directe de la douleur dorsale.
Cette étude menée par le Consortium d'Oslo propose une vision innovante des syndromes de fatigue chronique (SFC) et des conditions post-COVID, mettant en avant une approche multidimensionnelle (biologique, psychologique, sociale) pour expliquer les symptômes et encourager la récupération.
Conclusion :
Les auteurs appellent à une prise en charge basée sur une réintroduction progressive d’activités et des traitements personnalisés pour favoriser le rétablissement. Cette perspective offre une alternative prometteuse aux récits fatalistes, insufflant espoir et solutions concrètes aux patients.